LES RECETTES ET DÉPENSES DU BUDGET PRINCIPAL
Le budget principal de la Ville s'élève en 2019 à 368 M€. Il regroupe les dépenses et recettes de la Ville, nécessaires à son fonctionnement et au financement des investissements pour l'avenir.
Emprunt
Destiné à compléter le financement des investissements.
Autofinancement
La collectivité autofinance chaque année une partie de ses investissements. Cette somme se retrouve ainsi dans les dépenses de fonctionnement.
Autres recettes
Principalement constituées par le Fonds de compensation de la TVA (6 M€) et des subventions d'équipements (4 M€), dont 1,6 M€ attendus de la part de l'Anru pour la rénovation urbaine.
Impôts et taxes
Principale recette pour la Ville. Concernant la fiscalité ménages (143 M€), voir le détail dans le graphique ci-dessous.
La Ville perçoit également les droits de mutation, portant sur les ventes de logements, de locaux professionnels ou de fonds de commerce. Cette recette augmente de 10 % pour atteindre 9,2 M€ en 2019.
Dotations et participations
Dont 53 M€ de dotations de l'État. Les participations (CAF, Etat, Région, Département ...) financent principalement le soutien à l'enfance et à l'éducation, mais aussi des projets artistiques et culturels. Pour l'enfance et l'éducation, la participation de la CAF s'élève à 12 M€.
Produits des services
Recettes tirées des services délivrés aux publics par la collectivité (piscine, restauration scolaire, crèches...). Voir le détail dans l'onglet L'action de la Ville au quotidien.
Autres recettes
TOTAL DES RECETTES : 392 M€*
*Cette somme comprend 25 M€ d'autofinancement.
Investissements réels
89 M€ inscrits (+11% par rapport à 2018). Pour en savoir plus, cliquez sur l'onglet Investissements majeurs.
Remboursement du capital
Voir ci-dessous le détail de l'évolution de la dette.
Autres dépenses
Personnel
Les dépenses de personnel augmentent de 1,5% par rapport à 2018. Elles respectent les obligations de maîtrise des dépenses de fonctionnement qu'impose l'État. Elles intègrent la hausse des effectifs dans les écoles et les crèches et la mise en place du plan propreté. Elles intègrent aussi la poursuite de la résorption de l'emploi précaire,l'amélioration des carrières et le nouveau régime indemnitaire.
Subventions et autres charges
Sont comprises les subventions et le soutien aux partenaires. Voir le détail des subventions aux associations dans l'onglet Soutien aux associations.
Charges à caractère général
Augmentent de 7,4% par rapport à 2018, soit près 3 M€. Les fluides (eau, gaz, électricité...) augmentent de 0,57 M€ en raison de la hausse du prix du gaz et de l'électricité, malgré les actions et travaux réalisés en matière d'économie d'énergie. Augmentent aussi les coûts de carburant et d'entretien des véhicules et engins (+ 0,66 M€), pour une part dûe à la hausse du prix du pétrole. Dépenses exceptionnelles avec l'accueil de sept rencontres de la coupe du monde féminine de football en juin (1,2M€).
Autofinancement
La collectivité épargne tous les ans afin de financer ses investissements. Cette somme se retrouve ainsi dans les recettes d'investissement.
Frais financiers
Il s'agit pour l'essentiel des intérêts de la dette.
Autres dépenses
TOTAL DES DÉPENSES : 392 M€*
*Cette somme comprend 25 M€ d'autofinancement.
ÉVOLUTION DE LA DETTE
Concernant sa dette, la Ville remboursera en 2019 7,4 M€ de capital et 3,3 M€ d'intérêts, soit 10,7 M€. La dette globale de la Ville, hors intérêts, s'élevait à 178,5 M€ au 1er janvier 2019. En hausse de 20,9 M€ par rapport à 2018, avec un taux d'intérêt moyen de 1,85 %.
LA FISCALITÉ DES MÉNAGES
La fiscalité des ménages représente une recette de 143,4 M€ pour la Ville de Rennes. Elle rassemble la taxe d'habitation* ainsi que les taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties. En hausse de 3,7 M€ par rapport à 2018. Principale raison : le dynamisme du territoire rennais puisque la ville attire de nouveaux habitants chaque année. En effet, dans le même temps, les taux de ces trois taxes n'augmentent pas.
* Concernant la réforme de la taxe d'habitation, elle sera neutre pour la Ville, l'Etat prenant à sa charge les dégrèvements des contribuables concernés.